domenica 15 maggio 2005

Le jeu de l'oye, renouvellé des Grecs (1597-1601)



Al Museo di Sant'Agostino, che ospita sculture, affreschi staccati italiani e liguri, reperti lapidei dal X al XVIII secolo, per la Notte dei Musei si può giocare coi più antichi giochi dell'oca sopravvissuti, tra cui Le jeu de l'oye, renouvellé des Grecs, jeu de grand plaisir, comme aujourd'huy princes & grands seigneur [sic] le pratiquent, A Lyon, par les heretiers de Benoist Rigaud (1597-1601, l'editore di Nostradamus), proveniente dalla raccolta del duca August von Brunswick-Luneburg, appassionato scacchista tedesco dell'epoca, concesso dalla Herzog-August Bibliothek, Wolfenbüttel. Non è ancora arrivato il tempo degli intenti didattici:
Est à noter que ledit Ieu est faict de nombres, depuis un jusques à soixante trois, & celui qui premier attainde à ce nombre final gaigne le Ieu. [...] ui ira au nombre 58, où y a une mort, paye le pris accordé, & recommence de nouveau. E qui serà troqué, paye le pris convenu, & aille au nombre de son compagnon.
Scriveva qualche decennio più tardi il padre Ménestrier, nella sua Bibliothèque curieuse et instructive:
Il y a une autre sorte de jeu, qui semble plus facile pour s’instruire, et qui paraît plus aisé à jouer; c’est le jeu de l’oie si commun et que l’on prétend être venu des Grecs, quoiqu’il n’en paraisse aucun vestige dans leurs auteurs. Ce jeu est beaucoup plus aisé que celui des cartes, parce qu’il est toujours tout entier exposé aux yeux des joueurs, et qu’étant fait en forme de limaçon ou de serpent plié spiralement, il est propre à marquer les choses que l’on veut apprendre
Così come si può giocare col Diletevole Gioco del’Ocha, italiano, conservato nella Raccolta delle Stampe "Achille Bertarelli" di Milano.



Un'altra xilografia più semplice, del secolo successivo (o forse una stampa settecentesca da una matrice più antica) e per un pubblico che conosce già le regole. Anche qui intrattenimento ma soprattutto azzardo, come avverte l'incisore del tavoliere:
Chi non vol perdere non giochi. / Chi perde suo danno che cosi va il gioco.

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